La résidence alternée est une solution qui existe depuis toujours sous seing privé. Mais la résidence alternée a dûe être inscrite dans la loi du le 4 mars 2002 pour devenir une possibilité dans une séparation de parents comme une solution acceptable.
La résidence alternée fait maintenant référence à la loi du 4 mars 2002.
Certains juges sont encore réticents à appliquer cette loi du 4 mars 2002 car cela nécessite un peu de courage pour trancher les différentes questions qui peuvent se présenter.
Il est bien plus simple et plus confortable d'imposer une "monoparentalité" du type d'un droit de visite et d'hébergement à des mineurs, des enfants au dépend de leur propre intérêt.
Opposer les intérêts des mères à celles des pères est un non sens éducatif. Cette stigmatisation du père se fait au dépend de l'enfant, sert au fermant d'un mal-être qui, lorsque les enfants deviennent des adultes, doivent supporter d'être mal dans leur peau. Les ENFANTS NE SONT PAS DES DROITS. Et c'est faire peser sur les mères une responsabilité énorme de l'éducation des enfants... Il est trop facile, lors de l'apparition de problème comportemental, de stigmatiser l'absence du père dans l'éducation.
Les tragédies humaines n'ont pas de sexe ; laisser reposer l'éducation d'enfants uniquement sur la mère en écartant douze jours le père sur deux semaines de vie est un acte irresponsable de la justice familiale. Cela peut déboucher sur des drames irréparables comme, ce lundi 26 novembre 2012 à Jujurieux (Ain), une mère de 63 ans qui tire à la carabine 22LR sur son propre "enfant". Ce garçon, agé de 32 ans, est mort. Quel drame !
ATTENTION, c'est une très mauvaise idée que de pratiquer le DVH spontanément, avant même une audience. Ceci pour deux raisons :
- Ce fait acquis s'imposera par la suite. En effet, le juge aux affaires familiales entérine presque toujours le fait acté, appelé "situation de faits".
Ce principe doit pourtant s'opposer à la noble idée de rendre justice et d'oeuvrer dans l'intérêt réel des droits de l'enfant.
- L'enfant qui a vécu, jusque là, avec ses deux parents, sous le même toit, est déjà fortement déstabilisé par l'éclatement de la cellule familiale,
et écarter soudainement l'un de ses parents, ne peut être vécu que comme une souffrance supplémentaire.
Ceci est une souffrance spychologique forte, d'autant plus vraie que l'enfant est jeune.
Pour justifier une telle séparation, le juge des affaires familiales se base sur l'absence apriori d'actes du père dans la vie du nourisson et du bébé. L'époque change, bons nombres de pères ont coupé physiquement le cordon ombilical de leur enfant à la naissance en prenant part à leur manière à l'accouchement de leur épouse, compagne. Bons nombres de pères savent changer une couche, donner le biberon, faire prendre le bain du soir, etc.
La condition principale déterminante pour décider le juge afin d'éviter ce droit de visite et d'hébergement à l'enfant, est la "proximité" des domiciles des parents par rapport aux institutions que fréquente l'enfant et qui aident à sa garde, à son éducation (la crèche, la nounou, l'école pour l'enfant scolarisé).
Pour les ado (enfants de plus de 15 ans), la résidence alternée ne présente pas beaucoup d'avantage.
Pour les bébés (enfants de moins de 3 ans), la bonne solution repose sur une bonne intelligence entre les parents dans l'intérêt de l'enfant, mais le DVH reste la "solution" retenue mais qui ne résoud pas les problèmes rencontrés par l'enfant.
La résidence alternée est fréquemment appelée, à tort, la garde partagée. Ce n'est qu'une demie erreur parce que cette appellation met aussi l'accent sur le partage des tâches quotidiennes que plus en plus de pères rélèvent fièrement.
Le vocabulaire résidence alternée n'est pas moins judicieux que la garde partagée : il est même trompeur car le DVH est lui aussi basée sur l'alternance de la résidence de l'enfant.
Le DVH ou Droit de Visite et d’Hébergement